
Meta, qui exploite actuellement 28 centres de données dans le monde, a révélé qu'elle construisait deux installations supplémentaires dans l'Ohio et en Louisiane. Ces sites fourniront plusieurs gigawatts de puissance de calcul afin de faire progresser son objectif d'atteindre la « superintelligence ». Malgré cela, un rapport a révélé que la société de Mark Zuckerberg pourra utiliser les serveurs, le stockage, le réseau et les services connexes de Google Cloud pendant six ans.
Tandis que les grandes enseignes du numérique se livrent une bataille féroce pour dominer le secteur de l’intelligence artificielle, Mark Zuckerberg et son empire Meta franchissent un nouveau seuil : celui de l’absurde ou du génie, selon les points de vue. Afin de soutenir l’entraînement de ses futurs modèles d’IA, Meta a commencé à ériger des tentes industrielles pour accueillir des serveurs surchauffés, faute de data centers construits à temps.
La capacité des centres de données est essentielle pour tous les géants technologiques qui proposent des produits d'intelligence artificielle, mais la demande augmente plus rapidement que leur capacité à construire les infrastructures nécessaires. Cela signifie que même des concurrents comme Google et Meta doivent se serrer la main. Un rapport a révélé que la société de Mark Zuckerberg pourra utiliser les serveurs, le stockage, le réseau et les services connexes de Google Cloud pendant six ans.
Meta, qui exploite actuellement 28 centres de données dans le monde, a révélé qu'elle construisait deux installations supplémentaires dans l'Ohio et en Louisiane. Ces sites fourniront plusieurs gigawatts de puissance de calcul afin de faire progresser son objectif d'atteindre la « superintelligence », c'est-à-dire un système d'IA surpassant les performances humaines. L'entreprise a investi des sommes colossales dans cet objectif, débauchant des talents en IA chez Apple, Anthropic, Google DeepMind et OpenAI pour constituer une équipe dédiée à la superintelligence, avec des rémunérations qui se chiffreraient en milliards. Elle prévoit que ses dépenses atteindront 118 milliards de dollars cette année.
Les deux nouveaux centres de données devraient être mis en service en 2026 et 2030, mais Meta souhaite développer sa gamme de produits Meta AI plus rapidement, c'est pourquoi elle externalise sa puissance de calcul dans l'intervalle. Outre Google, elle s'est engagée à utiliser les services cloud d'Amazon et de Microsoft pour ses charges de travail liées à l'IA.
OpenAI a également signé un accord similaire avec Google Cloud en juin dernier, bien qu'elle ait utilisé les services cloud Azure de Microsoft pendant plusieurs années. Sam Altman affirme qu'OpenAI dépasse désormais « les capacités de calcul » de n'importe quel hyperscaler. Le créateur de ChatGPT poursuit également son projet de construction de ses propres centres de données aux États-Unis, capables de fournir une capacité de 10 GW d'ici 2029, dans le cadre du projet Stargate.
Meta et Google se livrent une concurrence acharnée dans le domaine de la publicité en ligne depuis des années. Alors que Google domine le secteur des technologies publicitaires sur Internet, Meta contrôle l'un des plus grands écosystèmes publicitaires fermés grâce à ses plateformes sociales. Google tire l'essentiel de ses revenus de la publicité liée aux recherches, avec des liens sponsorisés en haut des pages de résultats, tandis que Meta s'appuie sur des campagnes ciblées basées sur les données granulaires des utilisateurs de Facebook, Instagram et WhatsApp. En fait, c'est le succès de Meta dans le domaine de la publicité qui lui a permis d'investir autant dans la superintelligence.
Aujourd'hui, Meta et Google se font également concurrence dans le secteur de la réalité virtuelle avec leurs lunettes intelligentes et leurs systèmes d'exploitation VR respectifs. Dans le même temps, Google Cloud tente de rattraper Amazon Web Services et Microsoft Azure, les deux plus grands fournisseurs de cloud computing en termes de parts de marché, en décrochant de nouveaux contrats. Cette division est devenue une priorité pour Google depuis que les actions antitrust menacent ses revenus publicitaires, et elle a attiré 90 % des start-ups « licornes » spécialisées dans l'IA générative.
Ce rapport intervient alors que Mark Zuckerberg avait affirmé en 2024 que l'arme secrète de Meta "jouer pour gagner" face à Alphabet et Microsoft est son jardin clos de données. Il avait notamment déclaré : "Il y a des centaines de milliards d'images et des dizaines de milliards de vidéos partagées publiquement, ce qui, selon nos estimations, est plus important que l'ensemble des données du crawl". Il s'agissait d'une attaque en règle contre les concurrents Google, Microsoft et OpenAI, qui entraînent leurs modèles d'IA sur les données du web public explorées chaque jour par leurs moteurs de recherche.
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