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La feuille de route de l'administration Trump accélère le développement de l'énergie de fusion nucléaire pour alimenter les infrastructures d'IA
Mais le manque de financement soulève des doutes

Le , par Jade Emy

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7  0 
La feuille de route de l'administration Trump accélère le développement de l'énergie de fusion nucléaire pour alimenter les infrastructures d'IA, mais le manque de financement soulève des doutes

La feuille de route de l'administration Trump accélère le développement de l'énergie de fusion nucléaire pour alimenter les infrastructures d'IA, avec pour objectif la mise en service des premières centrales d'ici le milieu des années 2030 grâce à un cadre « Build–Innovate–Grow » (Construire–Innover–Croître) intégrant les efforts publics et privés. Cependant, le manque de financement et l'absence de soutien du Congrès soulèvent des doutes quant à sa faisabilité.

En 2024, Sam Altman, PDG d'OpenAI, a déclaré qu'une percée dans la fusion nucléaire est nécessaire pour faire face aux besoins énergétiques croissants de l'IA et réduire son empreinte carbone. Toutefois, les experts affirment que la fusion nucléaire est hors de portée à l'heure actuelle. Pour beaucoup d'entre eux, la fusion nucléaire fait l’objet d’une compétition plus diplomatique qu’industrielle et la plupart des recherches restent théoriques. Ils estiment que la fusion nucléaire est déjà trop tardive pour faire face à la crise climatique et qu'à court terme, il faudra utiliser les technologies existantes à faible teneur en carbone, telles que la fission et les énergies renouvelables.

Malgré ces critiques, l'administration Trump a récemment dévoilé une feuille de route ambitieuse visant à accélérer le développement de l'énergie de fusion nucléaire, la positionnant comme la pierre angulaire de l'alimentation de l'infrastructure florissante de l'IA du pays. Publiée par le ministère de l'Énergie, cette stratégie décrit la voie à suivre pour déployer la première génération de centrales à fusion d'ici le milieu des années 2030, en mettant l'accent sur un cadre « Construire-Innover-Croître » qui vise à aligner les investissements publics sur l'innovation du secteur privé. Cependant, les initiés familiers avec la politique énergétique notent que ce plan arrive dans un contexte de déficit de financement important, ce qui soulève des questions quant à sa faisabilité sans un soutien substantiel du Congrès.


Cette feuille de route vise essentiellement à répondre à la demande énergétique croissante des centres de données d'IA, qui devraient consommer d'énormes quantités d'électricité au cours de la prochaine décennie. Le document souligne le potentiel de la fusion pour fournir une énergie propre et illimitée, contrastant avec la dépendance actuelle aux combustibles fossiles et aux énergies renouvelables intermittentes. Cependant, l'initiative manque de moyens financiers pour respecter son calendrier ambitieux, les critiques soulignant l'absence de mécanismes de financement détaillés ou d'allocations budgétaires immédiates.

Les experts du secteur affirment que sans crédits spécifiques, la feuille de route risque de devenir un nouveau document ambitieux dans un domaine longtemps en proie à des promesses excessives. Le plan prévoit des recherches avancées dans le domaine du calcul haute performance et de l'IA afin d'optimiser la conception des réacteurs à fusion, en s'appuyant sur les enseignements tirés de projets tels que l'ITER, l'expérience internationale de fusion. Mais les budgets fédéraux consacrés à la fusion ont toujours été modestes, oscillant autour d'un milliard de dollars par an, ce qui est bien en deçà de ce qui est nécessaire pour un déploiement à l'échelle commerciale.

Des entreprises privées, notamment des start-ups telles que Commonwealth Fusion Systems et TAE Technologies, investissent déjà massivement, mais la feuille de route envisage un effort national plus coordonné. La stratégie intègre le calcul haute performance pour simuler les comportements du plasma, ce qui pourrait raccourcir les cycles de développement. Toutefois, sans nouveaux fonds, ces efforts pourraient être freinés, d'autant plus que des concurrents mondiaux tels que la Chine font progresser leurs propres programmes de fusion.


L'administration lie directement la promesse de la fusion à la croissance de l'IA, envisageant les centrales à fusion comme des fournisseurs fiables d'énergie de base pour les centres de données qui, sans cela, pourraient mettre à rude épreuve le réseau électrique. Cela s'inscrit dans la lignée des précédents décrets du président Trump visant à promouvoir l'énergie nucléaire, notamment les directives visant à accélérer les autorisations pour les petits réacteurs modulaires et les installations d'enrichissement d'uranium. Des analystes énergétiques soulignent le sentiment que cela pourrait stimuler l'innovation en matière d'IA, notant des perspectives optimistes pour les actions liées à l'uranium et aux infrastructures électriques.

Cependant, le manque de précisions de la feuille de route, notamment en ce qui concerne les étapes exactes pour les centrales pilotes ou les réformes réglementaires, a suscité le scepticisme. Elle vise à combler les lacunes technologiques connues, telles que le maintien de plasmas à haute température, mais sa mise en œuvre dépend de partenariats qui pourraient ne pas se concrétiser sans incitations fiscales.

Pour les initiés du secteur, le véritable test aura lieu lors du prochain cycle budgétaire, où les partisans espèrent obtenir des milliards de dollars de nouveaux financements. L'accent mis par le plan sur le développement de la main-d'œuvre et la collaboration internationale pourrait favoriser l'innovation, mais les précédents historiques suggèrent que la commercialisation de la fusion reste difficile à atteindre. Les responsables de l'administration Trump rétorquent que les investissements privés, stimulés par la demande en IA, combleront les lacunes, ce qui pourrait conduire à des percées d'ici 2035.


Les détracteurs mettent toutefois en garde contre une confiance excessive dans le battage médiatique sans soutien concret. Alors que la fusion se rapproche de la réalité grâce à des étapes importantes telles que le gain énergétique net au Lawrence Livermore National Laboratory, la feuille de route représente un changement politique crucial. Qu'elle propulse les États-Unis à la pointe de la fusion ou qu'elle rejoigne les annales des visions énergétiques non réalisées dépendra de la capacité à combler le fossé financier dans un Washington politiquement divisé.

Source : Feuille de route de l'administration Trump

Et vous ?

Pensez-vous que cette feille de route est crédible ou pertinente ?
Quel est votre avis sur le sujet ?

Voir aussi :

Donald Trump atomise les réglements sur le nucléaire pour accélérer la construction de centrales « pour alimenter les installations de défense critiques et les centres de données d'IA »

Le coût caché des requêtes ChatGPT : 2,5 milliards de requêtes par jour, consommant environ 850 mégawattheures d'électricité, soit l'énergie nécessaire pour recharger 14 000 véhicules électriques

L'IA a un coût climatique énorme : une instruction générative complexe consomme 210 fois plus d'énergie qu'une recherche Google, et la création d'une vidéo IA de 3 secondes consomme 15 000 fois plus d'énergie
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 11/11/2025 à 12:39
Il y a 2 limitations à un usage exponentiel de l'électricité:

1. Il faut en produire suffisamment pour répondre à la demande

2. Pas le moins important, il faut pouvoir transporter l'électricité produite du lieu de production au lieu de consommation

Dans tous les cas, l'IA est un non-sens technologique, économique et écologique!

1. On n'arrive déjà pas à simplement remplacer les énergies "sales" (gaz, pétrole, charbon,...) par des énergies renouvelables en suffisance à demande constante

2. Avec le passage aux véhicules électriques, au remplacement des chauffages polluants par des pompes à chaleur nécessitant de l'électricité. au tout numérique, les besoins en électricité de notre civilisation augmentent de manière stratosphérique sans prendre en compte l'IA

3. Et voilà t'y pas que l'on se propose de charger encore la barque avec les besoins gigantesques de l'IA

4. Les réseaux électriques actuels ne sont tout simplement pas dimensionnés pour répondre aux besoins.

On a déjà été confronté à ce problème en Suisse: Le pays a lancé plusieurs projets de centrales de production électriques (comme des usines de panneaux solaires en montagne ou l'augmentation des capacités de stockage des barrages hydro-électriques) et ces projets n'ont pas pu aboutir parce que l'électricité produite n'aurait pas pu être transportée via les lignes à haute-tension existantes et comme les marmottes de nos Alpes n'ont pas voulu acheter l'électricité produite...

Cela exige de redimensionner toutes les lignes HT pas seulement de Suisse mais de tout le continent européen (les allemands ont d'ailleurs le même problème avec leur parcs éoliens en mer qui produisent de l'électricité qu'ils ne peuvent pas distribuer dans le sud du pays) parce que les réseaux électriques sont interconnectés. On a d'ailleurs eu l'année passée un blackout (Plus aucune électricité) dans le sud-ouest de la France suite à un problème sur le réseau espagnol dont la cause n'a jamais été vraiment identifié.


Il y a un moment où notre société humaine va devoir se poser les vraies questions si elle ne veut pas finir en mode "barbecue". Pour info, à partir d'une température de 50°C, certaines parties du monde vont tout simplement devenir inhabitable pour l'être humain (à partir d'un température haute et un taux d'humidité important dans l'atmosphère, le corps humain n'est plus apte à réguler sa température par la transpiration et c'est la mort après quelques heures!).
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Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 19:28
De toute façon ça ne peut pas tenir. Si l’énergie coute trop chère, les utilisateurs de l'IA ne pourront pas utiliser celle-ci car ils n'auront pas l'accès à l'énergie pour alimenter les PC qui feront les prompt.

Bien-sûr je caricature, mais vu le contexte, l'accès à l’énergie sera limité face à l'augmentation du besoin et sera donc plus couteuse, cout répercuté sur les utilisateurs qui subiront en plus le cout supplémentaire de l'énergie dont eux ont également besoin.

Ca ne peut créer qu'un système à 2 vitesses.
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Avatar de pascalbaudry
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 24/10/2025 à 12:47
Bonjour,

Comprenez-vous que le prix de l'électricité du marché européen nous est imposé par l'Allemagne et n'a rien à voir avec le prix réel de production ?
Dire que l'électricité nucléaire n'est pas chère est un euphémisme, personne n'informe sur le prix d'un démantèlement de centrale, celui de Super-Phénix, créé en 1974, réemployé en 1994, arrêté en 1997, n'est toujours pas terminé :
https://reglementation-controle.asnr...ur-superphenix
https://fr.wikipedia.org/wiki/Superph%C3%A9nix
Et quid du coût de gestion des déchets dont les déchets ultimes, plus de 300 000 ans, je crois.

J'espère bien que l'on ne va pas laisser construire de centre de données pour l'IA en France,
https://www.capital.fr/entreprises-m...france-1517768
et une quinzaine supplémentaires de prévu, car si cette industrie se vautre, nous devrons payer les infrastructures comme dito.

Ajout :
Méfiez-vous de ces modes technologiques indispensables : "Si on ne suit pas, on est mort, arriérés, complètement dépassés", car elles n'ont qu'un seul but, enrichir les entreprises qui maîtrisent ce changement technologique. Souvenez-vous, ceux qui le peuvent ), du bond technologique des "autoroutes de l'information" à la fin du siècle dernier qui a mené au crack de 2001 suite à la spéculation effrénée sur les néo-entreprises de l'internet.

Je ne maîtrise pas le sujet de l'Arenh et ses abus, mais comment peut-on imposer un marché captif national (digression :sachant comment sont gérées les entreprises nationales !!) et que la même entreprise soit concurrente sur les marchés étrangers ?
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 12/11/2025 à 10:00
Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
Face à des utilisateurs intensifs dépassant les limites quotidiennes (100 générations pour les abonnés Pro, 30 pour les autres), OpenAI veut désormais leur permettre « d’obtenir autant d’utilisation qu’ils sont prêts à payer ». Concrètement, il est possible d’acheter un pack de dix générations vidéo supplémentaires pour 4 dollars. Ces crédits, dont l’utilisation varie selon la longueur et la résolution de la vidéo, seront valables 12 mois. Bill Peebles invite les utilisateurs à « profiter des limites d’utilisation folles » actuelles car elles diminueront « pour accompagner la croissance ».
Les utilisateurs gratuits seront de plus en plus limité.
Là on leur fait tester gratuitement pour qu'ils y prennent goût, c'est ce qu'en marketing ils doivent appeler "la stratégie du dealer de crack", la première fois on t'offres une dose gratuite, les prochaines seront payantes.

OpenAI dépensent des milliards pour qu'un maximum de gens prennent l'habitude de l'utiliser.
Il y a moyen de prendre l'habitude d'utiliser un chatbox du type Gemini, Claude, Copilot, Grok.
Si il y avait le choix entre payer un abonnement ou arrêter de l'utiliser, je paie un abonnement.

C'est un outil qui peut corriger les fautes de Français !
Parfois il faut rédiger un e-mail professionnel, c'est cool d'avoir de l'aide. Si ça se trouve la lectrice va dire "On dirait que l’expéditeur maîtrise les règles de la grammaire" (alors que ce n'est absolument pas le cas).
En parallèle quand celui qui est vraiment bon en Français va écrire un e-mail, le destinataire va se dire "Il a clairement utiliser un chatbot pour rédiger cet e-mail".

====
Bref, le modèle économique de OpenAI va évoluer, de plus en plus d'utilisateurs vont payer pour continuer d'utiliser leurs services.
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Avatar de Aiigl59
Membre actif https://www.developpez.com
Le 12/11/2025 à 14:27
"Deux centres de données de la Silicon Valley, d'une puissance totale de près de 100 MW, sont achevés, mais pourraient « rester inutilisés pendant des années » en raison d'un manque d'électricité"
Ou
Comment dépenser du pognon inutilement....
Bon allez je vais aller voir ailleurs, j'ai des crampes d'estomac.
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Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 8:33
Il risque d'y avoir un accès à 2 vitesses aussi bien pour l'IA que pour l'énergie.

Si l'électricité devient une source rare, qui pourra payer le plus pour celle-ci et qui y aura donc accès ?
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Avatar de pascalbaudry
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 9:58
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
les pays qui auront de l'énergie déjà, les usa, la Russie, la chine par exemple.
l’Europe est déjà dans la seconde zone, elle achète a prix fort ce que le reste du monde veut bien lui donner, rendant au passage toute industrie non viable par ce cout prohibitif.
...:
Il y a actuellement trop d'énergie produite par l'Allemagne qui nous la refile, production issue des éoliennes du nord, ce qui a déjà eu lieu par le passé, c'est la Pologne qui a subi le surcroît d'énergie.

Le plus gros problème du réseau européen, et des autres je suppose, je ne sais pas si d'autres pays ont trouvé une meilleure solution, est que la consommation doit être identique à la production sinon il y a une chute de tension en cas de faiblesse de production et des délestages en cas de surproduction.

Aujourd'hui les allemands nous ont imposé un coût d'énergie uniforme quelque soit le mode de production, soit disant pour éviter la concurrence déloyale du nucléaire français, car eux se fournissaient en Russie pour le gaz, pour une nation qui a une balance commerciale toujours largement positive, c'est fort de café, ce qui a entraîné l'envol du coût au début de la coupure des gazoducs Nordstream. L'Espagne et le Portugal, d'autres aussi, je crois, ont appliqué un tarif national pour sauvegarder leurs entreprises.

Donc aujourd'hui, la France a la possibilité d'être autonome en énergie, mais paye sur les marchés pour écouler ses pics de production des centrales, car elles ne s'éteignent pas immédiatement.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 11/11/2025 à 13:54
Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Cela s'explique en grande partie par le vieillissement des infrastructures électriques, la lenteur de la construction de nouvelles lignes de transport d'électricité et divers obstacles réglementaires et administratifs. Et la pression sur les systèmes électriques mondiaux ne fera qu'augmenter. Selon les projections de BloombergNEF, les besoins en électricité associés aux charges de travail de l'IA devraient plus que doubler rien qu'aux États-Unis d'ici à 2035.
C'est difficile à faire comme prévision parce que, d'ici là, la bulle devrait exploser.

Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
Pour cela, ils n'hésitent pas à rouvrir les villes centrales à charbon polluantes. L'ironie est flagrante : les entreprises qui s'engagent à atteindre la neutralité carbone soutiennent indirectement le combustible fossile le plus polluant, car la fiabilité du charbon l'emporte à court terme sur les énergies renouvelables intermittentes.
Vraisemblablement les entreprises n'en ont strictement rien à faire de ces histoires de GIEC et de CO2.
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Avatar de pascalbaudry
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 5:52
Prions que cette nouvelle industrie ne se casse pas la gueule car les investissements en infrastructures pour les alimenter seront à financer malgré tout.
Et pourquoi donner la priorité à ces nombreux centres de données avant l'équipement des villes en forte croissance ?
Se comporter comme des macaques qui singent les USA, c'est courir à notre perte.
D'ailleurs, n'est-ce pas leur stratégie pour nous détruire ?
1995-2000 : Les autoroutes de l'information
2000-2008 : les véhicules d'investissement
2010-2019 : taux d'intérêt à zéro
2020-2021 : COVID
2020-2026 : les datas centers

https://www.lemonde.fr/pixels/articl...5_4408996.html
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 23/10/2025 à 10:31
Citation Envoyé par pascalbaudry Voir le message
Donc aujourd'hui, la France a la possibilité d'être autonome en énergie, mais paye sur les marchés pour écouler ses pics de production des centrales, car elles ne s'éteignent pas immédiatement.
L'UE force EDF a vendre de l'énergie à perte sur les marchés, à cause de ces histoires de concurrence :
Cependant, les directives européennes sur la libéralisation du marché de l'énergie (depuis les années 1990) obligent la France à ouvrir la concurrence, ce qui a conduit à des mécanismes nationaux comme l'ARENH (Accès Régulé à l'Électricité Nucléaire Historique). Ce dispositif, instauré par la loi NOME de 2010 pour respecter les règles de concurrence de l'UE, contraint EDF à vendre une partie de sa production nucléaire (environ 25 % historiquement, soit 100 TWh/an) à un prix fixe bas (42 €/MWh jusqu'en 2023) à des fournisseurs alternatifs. Lorsque les prix de marché explosent (comme en 2021-2022, jusqu'à 300 €/MWh), cela génère des pertes pour EDF, car le prix ARENH est inférieur à ses coûts de production (estimés à 60 €/MWh par la CRE en 2020).
  • Pertes pour EDF : En 2022, EDF a enregistré une perte record de 18 milliards €, en partie due à l'ARENH (subventionnant les concurrents comme TotalEnergies ou Engie). EDF a même poursuivi l'État français pour 8,3 milliards € en 2022.
  • Critiques : Syndicats (CGT, FO) et analystes dénoncent un "échec de la libéralisation" imposée par l'UE, favorisant les spéculateurs au détriment du service public. Des posts récents sur X (ex-Twitter) relaient ces griefs, accusant l'UE de "détruire EDF".
La libéralisation c'est de la merde, la nationalisation c'est bien.
La France devrait construire des centrales nucléaire, les Français devraient avoir accès à un prix du kWh très faible. Le prix du kWh TTC devrait être inférieur à 10 centimes.

Le marché union européen de l'énergie est un handicap :
Les prix de l'électricité sur le marché européen sont fortement influencés par le système de tarification marginale (ou "merit order"). Dans ce système, le prix de l'électricité est fixé par la dernière unité d'énergie produite pour répondre à la demande, souvent la plus chère (généralement des centrales à gaz ou à charbon en période de pic). Cela signifie que le prix du gaz naturel a un impact majeur sur le prix de l'électricité, même pour des sources comme le nucléaire ou l'éolien, qui ont des coûts de production plus bas.
On ne peut pas faire de centre de données dans l'UE, parce que l’électricité coûte trop cher.
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