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Il n'y a pas de « bulle IA » et l'IA stimule réellement l'efficacité et les revenus des entreprises grâce à des déploiements concrets
Selon le rédacteur en chef de Yahoo Finance

Le , par Jade Emy

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9  0 
Il n'y a pas de « bulle IA » et l'IA stimule réellement l'efficacité et les revenus des entreprises grâce à des déploiements concrets, selon le rédacteur en chef de Yahoo Finance.

Brian Sozzi, de Yahoo Finance, rejette les craintes d'une bulle spéculative autour de l'IA, arguant que l'IA stimule l'efficacité et les revenus réels des entreprises grâce à des déploiements tangibles tels que l'optimisation de la chaîne d'approvisionnement. Les détracteurs citent des surévaluations qui rappellent les engouements passés, mais Sozzi met l'accent sur les gains de productivité mesurables et les besoins en infrastructures physiques. En fin de compte, il recommande de se concentrer sur l'impact durable de l'IA plutôt que sur la spéculation.

Dans une récente interview, Sam Altman, PDG d'OpenAI, a lancé un avertissement sévère concernant la chute potentielle du secteur de l'IA, le comparant à une bulle sur le point d'éclater de manière spectaculaire. S'exprimant lors d'un événement au Texas, Altman a reconnu que l'engouement autour de l'IA avait conduit à des investissements massifs, mais il a averti que tous ne seraient pas rentables, ce qui pourrait entraîner des pertes financières importantes pour certains acteurs.

Pourtant, Brian Sozzi a récemment déclaré que les prédictions d'une bulle spéculative autour de l'IA étaient exagérées et devaient être écartées. Fort de son expérience dans le journalisme financier, Sozzi affirme que l'intelligence artificielle (IA) n'est pas seulement un effet de mode, mais une force tangible qui remodèle les opérations des entreprises grâce à des déploiements concrets.

Brian Sozzi est rédacteur en chef de Yahoo Finance. Il anime des interviews de dirigeants sur Yahoo Finance Live, dans la série numérique « Lead This Way » de Yahoo Finance et lors de grandes conférences telles que le Forum économique mondial de Davos et la conférence Milken. Il anime également le podcast Opening Bid et dirige la conférence annuelle « Invest » de Yahoo Finance.

Sozzi était auparavant rédacteur en chef de la société de médias financiers cotée en bourse TheStreet. Il a dirigé la rédaction des publications multimédias TheStreet, The Deal, plusieurs services d'abonnement à des actualités et des données, des vidéos et l'activité de conférence de la société. Il était membre de l'équipe de direction de TheStreet et rendait compte directement au fondateur, PDG et président. Sozzi a débuté sa carrière à Wall Street en tant qu'analyste financier spécialisé dans les détaillants, les banques et de nombreux autres secteurs. Il a remporté le prix FT | StarMine Analyst Award 2011 pour avoir réalisé la troisième meilleure estimation des bénéfices dans le secteur du textile, de l'habillement et des produits de luxe.


La position de Sozzi met l'accent sur l'intégration de l'IA dans les activités quotidiennes des entreprises. De l'optimisation des chaînes d'approvisionnement à l'amélioration des algorithmes de service à la clientèle, les entreprises intègrent l'IA non pas comme un pari spéculatif, mais comme un outil essentiel d'efficacité. Il ne s'agit pas de l'exubérance effrénée des précédentes manies technologiques, mais d'un gain de productivité mesurable, affirme-t-il.

Pourtant, le scepticisme règne. Les détracteurs soulignent la flambée des valorisations, comme celles de Nvidia, qui ont explosé en raison de la demande en puces IA. Sozzi rétorque que cette croissance découle de besoins réels en infrastructures : centres de données, GPU avancés et fermes de calcul à forte consommation d'énergie qui sous-tendent l'expansion de l'IA. Contrairement aux promesses de vaporware de l'ère dot-com, l'IA d'aujourd'hui nécessite des « actifs physiques sur le terrain », comme il le dit, créant ainsi une base économique durable.

Ce point de vue correspond aux observations générales du secteur. Par exemple, un rapport fait écho à l'appel de Sozzi à mettre fin aux prédictions de bulle, soulignant le rôle de l'IA dans la stimulation de l'innovation des entreprises sans les promesses vaines d'antan. Les analystes qui suivent les dépenses d'investissement considèrent les milliards investis dans l'IA non pas comme une bulle spéculative, mais comme une nécessité stratégique pour obtenir un avantage concurrentiel dans des secteurs tels que la santé et la finance.

Pourtant, les parallèles avec les bulles historiques persistent. Une analyse, citant l'entrepreneur Faisal Hoque dans Fast Company, postule non pas une, mais trois bulles IA qui se chevauchent : spéculative, infrastructurelle et applicative. Hoque met en garde contre le décalage des prix des actifs par rapport aux fondamentaux, qui rappelle la tulipomanie du XVIIe siècle, mais Sozzi rejette ces analogies en se concentrant sur les rendements vérifiables de l'IA.

Les initiés du secteur se souviennent peut-être du krach des dot-com, qui a vu l'implosion de start-ups surévaluées. Mais Sozzi souligne une différence essentielle : la monétisation de l'IA s'accélère. Des entreprises comme Microsoft et Google font état d'une forte augmentation de leurs revenus grâce à l'IA, avec des outils tels que les chatbots et l'analyse prédictive qui permettent de réaliser des économies immédiates. Alors que les cours des actions des grandes entreprises technologiques s'envolent et que les introductions en bourse reprennent, la technologie sous-jacente prouve sa valeur au-delà de la simple spéculation.

Le sentiment du marché reste toutefois divisé. Les messages publiés sur X (anciennement Twitter) et recueillis récemment reflètent un mélange d'optimisme et de prudence, certains utilisateurs comparant la trajectoire de l'IA à celle du boom de l'internet : transformatrice, mais sujette à une surévaluation. Un rapport souligne le taux de croissance annuel composé de 25 % de l'IA et met en garde contre une perte potentielle de 90 % du capital pour les investisseurs imprudents, établissant des comparaisons avec la bulle Internet.

En outre, un analyste de MacroStrategy Partnership affirme que la bulle de l’IA serait dix-sept fois plus grosse que celle de la frénésie Internet du début des années 2000 et quatre fois plus importante que la bulle des subprimes. Selon lui, non seulement l’ampleur des investissements dans l’IA excède largement celle des bulles technologiques antérieures, mais les conditions de financement et d’optimisme exacerbées pourraient préparer le terrain à un effondrement sévère.

Sozzi invite à la prudence, soulignant le rôle de l'IA dans le renforcement de secteurs critiques. Cependant, les avertissements d'institutions telles que la Banque d'Angleterre mettent en évidence les risques de corrections brutales si l'optimisme technologique venait à faiblir. La surcapacité des centres de données, évaluée à des milliers de milliards d'investissements, pourrait exploser si l'adoption de cette technologie venait à ralentir.


Pour les vétérans de l'industrie, le débat se résume à la mise en œuvre. L'IA n'est pas à l'abri des ralentissements économiques : des détracteurs tels que Gary Marcus comparent les évaluations actuelles à des exagérations caricaturales et prédisent une chute vertigineuse. Marcus, chercheur de longue date dans le domaine de l'IA, voit une tragédie dans le battage médiatique, où les promesses d'une expansion infinie se heurtent à la dure réalité.

La réfutation de Sozzi ? Se concentrer sur les faits. L'IA est déployée de manière à exiger des capitaux réels, de l'optimisation des entrepôts d'Amazon à la détection des fraudes par les sociétés financières. Comme le soulignent les analystes d'Investopedia, les transactions inhabituelles dans l'écosystème de l'IA alimentent les craintes d'une bulle, mais ils affirment que nous ne sommes pas encore en 1999 : les profits se concrétisent, bien que de manière inégale.

En fin de compte, le message de Sozzi trouve un écho auprès de ceux qui sont lassés des discours incessants sur la bulle. L'IA contribuant à la croissance du PIB (selon diverses estimations financières, elle aurait généré 40 % de la croissance américaine en 2025), cette technologie semble être davantage une révolution qu'une mode passagère. Mais les initiés savent que les marchés sont capricieux ; si les coûts énergétiques montent en flèche ou si les obstacles réglementaires s'accumulent, des corrections pourraient rapidement intervenir.

La voie à suivre exige de la vigilance. Comme l'a déclaré Fidji Simo d'OpenAI, cette frénésie d'investissement est la « nouvelle norme », et non une bulle. Pour l'instant, l'appel de Sozzi à mettre de côté les prédictions invite à examiner de plus près l'impact durable de l'IA, exhortant les parties prenantes à miser sur le fond plutôt que sur la spéculation.

Source : Brian Sozzi est rédacteur en chef de Yahoo Finance et membre de l'équipe de direction éditoriale de Yahoo Finance.

Et vous ?

Pensez-vous que cette analyse est crédible ou pertinente ?
Quel est votre avis sur le sujet ?

Voir aussi :

Risque croissant d'éclatement de la bulle de l'IA : le Fonds monétaire international et la Banque d'Angleterre ont tous deux émis des avertissements concernant la flambée des valorisations boursières

Les dépenses massives dans les centres de données IA stimulent 92% de la croissance du PIB américain, alors que celle-ci n'est que de 0,1%, ce qui masque la stagnation et fait craindre une bulle industrielle

« Il n'existe pas une bulle unique de l'IA, mais trois dynamiques distinctes qui coexistent : la bulle spéculative, la bulle d'infrastructure et les promesses irréalistes », selon une analyse
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Avatar de Pierre Louis Chevalier
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 14/10/2025 à 12:30
Il faut diviser le problème en deux, sur la partie hardware des sociétés comme NVIDIA vont continuer à vendre des puces IA pendant un bon moment, et faire des profits tant que la Chine ou d'autres pays ne seront pas capable de faire les mêmes puces, mais cela viendra forcément, cela a commencé. Quand il y aura assez ou pléthore de centres de données, et que d'autres sociétés que NVIDIA ou AMD seront aptes à produire des puces IA pour pas cher, le marché des puces IA va s'écrouler, mais pas tout de suite, créer une usine de puces IA peut prendre des années.

Par contre pour la partie logicielle il y a un problème, n'importe qui peux créer une startup logicielle pour proposer des services IA et déjà l'offre foisonne avec un très grand nombre de sociétés qui proposent déjà plus ou moins la même chose, avec une concurrence déjà très forte. Pourquoi demander aux investisseurs de donner 100 milliard de $ à OpenAI pour proposer des services déficitaires alors que pendant le même temps Deepseek arrive à cloner ces mêmes services avec un investissement de 200 000 $ ? quelque chose cloche.
Il suffit de recruter un seul expert IA et quelques développeurs pour répliquer ce que les autres font, une fois qu'un expert change de société, il part avec toute la connaissance et même les algos, qui sont impossible à protéger.

Sur la partie logicielle la concurrence est déjà trop forte, ces sociétés sont déficitaires, car elle doivent vendre leur services à vils prix tout en achetant de la puissance de calcul très chère aux data center qui sont tous saturés.

Donc il y a bien une énorme bulle IA, tout ces milliards investis dans les sociétés logicielles IA ne pourront jamais rembourser ces investissements énormes, ça va s'écrouler, durement, certains vont perdre des sommes énormes et le NASDAQ va aussi forcément s'écrouler à un moment donné quand l'euphorie sera tombée, et beaucoup se sont créé des dettes énormes pour investir dans ces sociétés IA non rentables, il vont prendre un bouillon phénoménal quand il vont perdre de l'argent et qu'il ne pourront pas payer leurs dettes.

Donc Brian Sozzi se trompe, il y a bien quelques services IA utiles, mais cela n'empêchera pas les sociétés logicielles IA de boire le bouillon, et de ne pas pouvoir rembourser les investisseurs, et il va y avoir un krach boursier aux USA, même Sam Altman le dit, alors que c'est lui qui a engrangé le plus de milliards.

Depuis plus de 100 ans c'est toujours la même chanson, emprunter des sommes énormes pour spéculer en investissant dans du vent ça mène toujours au même résultat : un krach boursier retentissant.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 02/12/2025 à 9:39
25 ans après, il fallait bien un successeur à internet pour organiser une bulle financière...

Parce que personne ne soit dupe, quand on parle de "bulle", il y a beaucoup d'argent investi et il y a beaucoup de perdants quand la bulle éclate, mais... L'argent n'est pas perdu pour tous le monde!

Quelques uns raflent la mise...
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Avatar de OuftiBoy
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 03/12/2025 à 19:58
Si les "vendeurs d'IA" ne s'y retrouve pas, c'est pour la bonne cause que pour eux, cela est 'très cher" a faire fonctionner. Et la qualité des IA, ça va et ça vient. Et si c'est cher pour eux, se le sera encore plus pour l'utilisateur, via des abonnements, de la publicité. Payer très chère pour un outil qui marche ou pas suivant les domaines, qui change de réponse pour une m^eme question du jour au lendemain, je ne suis toujours pas convaincu de la "plus-value" de l'IA.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 13/11/2025 à 14:35
Citation Envoyé par Zéolith Voir le message
Je suis globalement d'accord avec Bill Gates.
Une nuance toutefois à propos des sommes colossales investies: beaucoup de fonds sont de l'argent créé artificiellement ou de provenance illégale (de l'argent déjà "perdu" en quelque sorte). Ils n'ont pas grand chose à voir avec notre quotidien construit sou à sou.
"de l'argent créé artificiellement ou de provenance illégale"???

Ah bon, vous avez des exemples concrets?

Moi, j'en ai des exemples d'argent qui n'a rien d'artificiel et qui est "investi" dans l'IA (il y a lieu ici d'utiliser des guillemets parce que il n'y aura certainement pas de retour sur investissement quand la bulle IA va éclater!):

  • L'argent de nos retraites
  • L'argent de nos primes d'assurance-vie
  • L'argent que nous avons confié à notre banque


Pour résumer, toutes les institutions qui ont du cash à gérer investissent dans les domaines "à la mode"... Et vous croyez donc que lorsque ce cirque va finir en catastrophe votre quotidien ne va pas changer? Oui, à une seule condition: Si vous êtes un SDF qui dort dans la rue et qui n'avez donc rien à perdre!!!
6  1 
Avatar de Artemus24
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 30/11/2025 à 12:53
Pour les entreprises, l'IA n'est qu'un instrument pour optimiser financièrement leur rentabilité. Toutes les entreprises qui ont connu des licenciements de masse pour optimisation financière, ont toutes été en faillite par la suite. La raison est fort simple, ils ont viré ceux qui ont le savoir faire pour faire évoluer leur métier.

Il y a deux choses importantes dans une entreprises, la productivité car c'est le métier de base et c'est ce sur quoi l'entreprise fait des bénéfices, et les salariés, pas à cause de la productivité, mais pour cause que ce sont eux qui vont acheter ce qui est produit. Un chômage de masse, où des gens sans la moindre ressources financière (par exemple, tout le monde au RSA) ne peuvent plus faire fonctionner le système qui repose sur la consommation.

Dans l'immédiat, ces entreprises vont gagner de l'argent, mais sur le long terme, il va y avoir un ralentissement des ventes, des stocks qui augmentent et une chute des prix de vente. Je rappelle que l'important sont les consommateurs. Sans eux, une entreprise ne peut pas fonctionner. A quoi sert de produire si personne n'est en mesure d'acheter ledit produit ?
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Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 01/12/2025 à 22:32
L'autre jour, j'avais un tableau de 260 lignes que je souhaitais convertir au format CSV, c'était l'occasion parfaite pour comparer les différentes IA :

- Copilot ==> sort un tableau de Kanji qui n'a rien à voir avec la choucroute
- Gemini 3 ==> refuse juste de faire le boulot
- Claude sonnet 4.5 ==> idem
- ChatGPT ==> impossible de charger l'image
- Kimi K2 ==> idem
- Deepseek ==> traduit le texte alors que je lui ai rien demandé
- Doubao ==> hallucine à mort

Bref les modèles d'IA s'éclatent les dents sur une tâche simple. Ils ne sont pas du tout mûres pour un usage professionnel.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/10/2025 à 8:57
Citation Envoyé par TJ1985 Voir le message
Donc, il y a une forme de bulle, mais elle s'appuie sur du concret et offre des perspectives passionnantes.
Beaucoup d'entreprises qui font de l'IA vont faire faillite parce qu'elles n'auront pas réussi à devenir rentable, à mon avis c'est ça le problème.
Des investisseurs ont injecté beaucoup d'argent dans des entreprises qui vont couler.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 06/11/2025 à 11:48
Avant de faire appel à l'endettement, les géants de l'IA vont d'abord faire les poches de tous les boursicoteurs de la planète...

D'ailleurs, l'opération a déjà démarré et elle correspond très exactement à ce qui s'est passé juste avant l'an 2000 où tous les médias (télévision et presse) passaient leur temps à dire "Si vous ne boursicotez pas, vous n'avez rien compris aux choses de la vie et passez à côté de la fortune". Je me rappelle encore avec émotion ce reportage au 20heures montrant une petit mémé assise à la table de sa cuisine passant ses journées à faire fructifier ses faibles économies en achetant et vendant des actions sur le web.

Les étapes:

1. Matraquage médiatique des biens-fait de l'IA

2. Annonce de l'entrée en bourse des acteurs

3. Conseil direct dans les médias du "Boursicoter, c'est gagné!"

4. Le marché s'écroule, les petits boursicoteurs perdent tout mais surtout ne disent rien parce qu'ils ont trop honte de leur situation

5. Les médias étouffent l'affaire en parlant d'autre chose

Mon conseil à tous les gogos: Quand les médias vous disent qu'il faut investir dans tel ou tel domaine, c'est trop tard, le domaine est déjà entré dans la phase "Faisons les poches des gogos!"... Les initiés, eux, ont déjà pris leur bénéfice et laisse la place aux pigeons qui vont se prendre l'éclatement de la bulle en pleine tête!

PS: Pour info, la bourse n'a pas inventé l'argent qui apparait par miracle... Quand quelqu'un gagne, c'est un ou plusieurs qui ont perdu parce que oui, les billets de banque ne copulent pas ensemble et ne se reproduisent pas... Si vous avez un doute, faites l'essai suivant: Vous mettez 10 euro dans une boite, vous demandez à un idiot de votre entourage de faire de même, puis vous ramassez les 20 euro pour vous... Si vous, vous avez doublé votre mise, combien est-ce qu'il reste dans la boite pour l'idiot qui vous a fait confiance?
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 20/11/2025 à 9:41
Ça va être comme la folie des start-ups, il y a 20 ans, il va y avoir beaucoup de casse, beaucoup de désastres, beaucoup de déceptions, beaucoup de démystification. Tout le monde va retourner travailler dans des conditions normales avec un outil qui est un outil mais qui n'est qu'un outil imparfait qui plus est et c'est tout jusqu'au prochain délire. Les LLM vont être absorbés, comme ont été absorbées les machines outils et les calculatrices dans les processus de travail et de production, à ceci près qu'à ce stade, ce sont des calculatrices qui font beaucoup de fautes de calcul...

- si on demande à une calculatrice, le résultat de 1 + 1 : 2
- si on demande à un LLM le résultat de 1 + 1 : il peut répondre 2 comme il peut répondre 3000, mais en faisant de belles phrases: "pascal, je suis content de te revoir ( ) comment vas-tu aujourd'hui ? Oui, je comprends que tu en aies besoin 1 + 1 = 3000. A part ça va ton moral est bon ? Ah oui je comprends, je me suis trompée, désolée ça donne 6000. Sinon il fait pas trop froid, il pleut pas trop chez toi la santé va bien ?"

On appelle ça de l'intelligence artificielle
J'appelle ça de la manipulation perverse à des fins mercantiles.
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Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 01/12/2025 à 9:16
Citation Envoyé par Nym4x Voir le message
Ah la chimère du «*on va virer toute le monde pour les remplacer par des ia*» est en train de tomber? Tant mieux…
Je crois plutôt qu'on va rester dans la boucle :
- 1 article va dire qu'à cause de l'IA des gens vont perdre leur boulot
- 1 article va dire que les entreprises qui ont viré des travailleurs pour les remplacer par des IA, réembauchent des travailleurs

Les entreprises licencient depuis un moment.
Au début elles disaient qu'elles avaient trop embauché pendant l’épidémie de SARS-CoV-2 et qu'elles devaient virer le surplus. Aujourd'hui elle utilise l'IA comme prétexte.

Dans certains métier l'IA permet de grandement augmenter la productivité, donc l'histoire "on virer du monde, parce qu'on produit autant avec moins de gens" fonctionne.
La productivité augmente et les salaires stagnes, ça a toujours fonctionné comme ça.
Le travailleur ne voit jamais la richesse produit en plus.

En fait c'est peut-être même l'inverse, plus la productivité augmente, plus les salaires sont faibles.
En 1950 un ouvrier pouvait faire vivre une famille sur un salaire, le gars achetait une maison et tout. (et la nourriture représentait une parti beaucoup plus importante du budget)
Aujourd'hui un couple de BAC+5 va devoir s'endetter sur 25 ans pour acheter un logement pas si terrible...
Tu peux être ingénieur et gagner moins de 2500€ net/mois.
- Certains font des prêts à 4%.
- l'immobilier est ultra cher
Donc au final ils vont payer énormément d’intérêts.
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